Le premier, c’est celui de la liberté de conscience.
La laïcité donne à chacun le droit de croire à la religion qu’il veut, de changer de religion, ou de ne pas avoir de religion.
Cela signifie aussi qu’on ne peut forcer quelqu’un à croire à une religion et à se plier à ses règles.
Il est donc important que l’école publique soit laïque en droit et en pratique, pour que des enfants ne soient pas endoctrinés et puissent ultérieurement faire leurs propres choix.
Le second principe est celui de la séparation de l’État et des religions.
L’État ne doit pas favoriser une religion en particulier, d’où le retrait du crucifix de notre parlement et des écoles publiques.
Dès lors, le régime politique tirera sa légitimité du peuple et non d’une autorité divine, même si les devises, les drapeaux, la monnaie, etc., pourront conserver des références religieuses devenues patrimoniales.
La religion ne devrait pas non plus guider les décisions de l’État, d’où l’importance que ses représentants soient neutres en pratique et en apparence.
Le troisième grand principe, c’est l’égalité de tous devant la loi.
Dès lors que l’État est neutre, il ne saurait donner un droit ou un privilège à quelqu’un parce qu’il appartient à une religion particulière.
L’État prendra ses décisions en se fondant sur ce qui est commun à tous – la condition de citoyen, d’électeur, de contribuable, etc. – plutôt que sur ce qui distingue chaque personne.
Il sera, si je puis dire, aussi indifférent à une religion qu’il devrait l’être à une couleur de peau.
Les modalités concrètes d’application varieront d’un pays à l’autre, d’une époque à une autre.
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