Et si on remettait quelques affamés et enragés à leur place? Tout le monde y va d’un 3, d’un 4, d’un 5, sinon d’un 10 pour cent de plus. On s’ajuste, dit-on, à l’inflation comme si c’était un collectif pour étouffer les consommateurs ordinaires et moyens. D’un coup, ce sont les fruits et légumes, ensuite les viandes, et enchaîne le pain avec des raisons aussi niaiseuses que futiles. Évidemment, il y a le logement, le gaz, les bagnoles, les vélos, les vêtements. Les victimes sont toujours au même endroit avec en sus (quelle expression!) les taux d’intérêt appliqués sauvagement au crédit d’un endettement devenu presque obligatoire.
Et ces gouvernements qui devraient aider leur peuple en rajoutent aussi bestialement avec des impôts et des taxes qui frôlent le vol, ajoutant des loteries et des casinos qui abusent outrageusement.
PAS DE GÊNE
Et les restaurateurs avec leurs hamburgers à 25 piasses, les frites à 12 piasses, la bière à 9 piasses? Ça chiale. Le monde sort moins, pleure-t-on. Ah bon! Pourquoi, d’après vous?
Et les dentistes qui surchargent même les enfants... oui, les tout-petits. C’est la balade des abuseurs. Les vétérinaires? Les chirurgiens esthétiques? Et les patins pour ados à 1000 piasses?
À un certain moment, on dénonçait les pétrolières. Maintenant, c’est tout le monde donc fais-le donc. Nous sommes devenus des coyotes, des vautours qui s’entredéchirent. On se fait bouffer tout rond et personne ne lève le flag pour que ça arrête.
Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent dans ce qui est devenu une magnifique faillite nationale.
Et la rentrée scolaire qui s’en vient. Voyez arriver les loups.
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