Les lunchs de Québec solidaire et l’État-nounou
Lunchs gratuits: quelques problèmes supplémentaires
Minorités
Je ne parle pas que de normes morales communes, comme il en existait autrefois, mais de simples normes alimentaires.
Soyons concrets: nous vivons dans un monde où un sandwich au jambon peut faire scandale.
Il fera scandale pour les élèves condamnés au végétarisme ou au véganisme par leurs parents, qui se révolteront si leurs enfants sont invités à en manger un.
Il fera scandale pour les élèves musulmans, qui n’ont pas le droit, s’ils suivent leurs préceptes religieux, de manger du porc. Faut-il rappeler qu’ils sont de plus en plus nombreux, et que la nourriture hallal, peu à peu, s’impose partout au Québec? Ce qui est le contraire de l’intégration réussie, en passant.
On devine donc que de nombreux plats seront donc exclus du menu, pour ne pas heurter les différentes minorités identitaires.
Allons plus loin: que ferons-nous de tous ces enfants qui se présentent aujourd’hui à l’école bardés d’allergies?
Nous nous retrouverons à la fin avec un menu aseptisé relevant du plus petit dénominateur commun.
Impraticable
Je veux bien que ces problèmes semblent mineurs, ici.
Mais ils nous rappellent que la fausse bonne idée de QS, condamnable dans la mesure où elle déresponsabilise les parents, serait à peu près impraticable, vu l’état d’esprit dominant, vu la mentalité qui commande aujourd’hui l’organisation de la société.
Faisons confiance aux parents.
Mathieu Bock-Côté
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