vendredi 27 septembre 2024

Une vérité incontestable ....

 


Le plus bel exemple de l'inutilité d'un gouvernement nationaliste qui refuse l'indépendance du Québec.....

 En 2022, Legault demande aux Québécois de lui donner un nouveau mandat fort afin qu'il fasse plier Trudeau afin d'obtenir plus de pouvoir en immigration.

Les Québécois lui donnent.

Résultat, moins que rien, Trudeau l'envoie promener.

Maintenant, en 2024, Legault demande au Parti Québécois de faire son job, parler au Bloc afin qu'il débarque Trudeau.

Par chez-nous, quand tu demandes aux autres de faire ta job, soit que tu es paresseux, mais plus souvent qu'autrement, tu es incompétent. 

https://www.journaldemontreal.com/2024/09/27/le-quebec-naura-jamais-les-pleins-pouvoirs-en-immigration.



lundi 23 septembre 2024

Une sculpture d'une créature bisexuelle, que le Louvre n'expose pas pour des raisons morales.

 Attendant la surprise du visiteur, un hermaphrodite inquiétant apparaît derrière le mur avec un corps de femme, un visage de Vénus et un pénis. 

À des fins purement décoratives, les statues d'Hermaphrodite étaient installées sous les jardins et les péristiles de la domus, où les citadins romains passaient lors de leurs réunions. Elles étaient sculptées pour surprendre les visiteurs par l'ambiguïté et l'attitude provocatrice qui sous-tendent la frontière floue entre la corporéité et la spiritualité de la société contemporaine. 

Dans l'Antiquité, il n'y avait pas d'opposition comme aujourd'hui entre le sexe et le sacré. "La sexualité est considérée comme un moteur important et a sa place dans la religion", explique Daniel Roger, conservateur en chef du patrimoine au département des Antiquités grecques, étranges et romaines du Louvre. 

Le musée français lui-même l'a cachée pendant des années, non seulement parce que l'exposition choquait, mais aussi parce que son authenticité était douteuse. "La restauration en 2012 a prouvé que la statue est absolument ancienne", note le conservateur. 

L'œuvre faisait partie de la collection de 400 œuvres antiques que Napoléon avait achetées au prince Camillo Borghese en 1807 pour 13 millions de francs - actuellement le fonds Borghese au Louvre - et on ignore quand elle a été découverte.



Le minable Justin est devenu une copie conforme de Trump ......

 Justin attise la haine et la peur

Justin Trudeau colporte des mensonges!


Après la complainte de Robert Libman dans le Montreal Gazette qui affirmait que les jeunes anglophones du Québec, face à l’intransigeance du gouvernement Legault, n’avaient d’autre choix que de sauter dans leur char, prendre la Transcanadienne et quitter la province, c’est au tour de Super Justin de voler à la rescousse de cette minorité opprimée. 
QUI VEUT «LA BATAILLE»? 

Lors d’une entrevue accordée à une station de radio anglophone de Montréal samedi (station située probablement en zone non occupée, comme Radio Londres pendant la Deuxième Guerre), l’animateur a demandé à Justin Trudeau quel message il voulait transmettre à la population anglophone de Montréal qui avait le sentiment d’avoir été abandonnée par Ottawa.

Réponse de Justin:

«Je comprends ce sentiment parce que les gens voient que le gouvernement Legault a décidé que la meilleure façon de protéger le français était d’attaquer les Canadiens anglais. Et ça n’a aucun sens.

«On a vu un exemple flagrant de ça, récemment, avec le changement dans les hôpitaux, des anglophones malades qui ne savent pas s’ils pourront être soignés dans leur langue. On voit aussi les attaques contre notre alma mater, McGill, et ces attaques contre Bishop’s et Concordia.

«Legault veut la bataille, il veut monter les gens les uns contre les autres, alors que moi, j’ai toujours choisi de miser plutôt sur la solidarité.»

Après «Legault a été mis au pouvoir par la haine contre les immigrants», supposé gag qui a fait beaucoup rire une animatrice de Radio-Canada, c’est maintenant «Legault attise la haine contre les anglos».

Bientôt: Legault attise la haine contre les trans, les roux et les personnes de petite taille.

À entendre certains, si Leni Riefenstahl (la documentariste préférée de Hitler) était encore vivante, c’est elle que la CAQ choisirait pour filmer ses congrès.

TRUMP, SORS DE CE CORPS! 

Parlant de créer la chicane et de monter les communautés les unes contre les autres...

Lorsqu’il affirme que les anglophones du Québec ne pourront pas recevoir de soins dans leur langue, Justin Trudeau ment. Effrontément.

Le 9 août dernier, dans une lettre publiée en anglais, trois ministres du gouvernement Legault (Roberge, Dubé et Girard) l’ont répété, noir sur blanc: toute personne d’expression anglaise habitant au Québec recevra des soins de santé et des services sociaux en anglais. «Ce droit est clair et ne sera jamais remis en question.»

Dans quelle langue il faut le dire, good God, pour que les anglos comprennent le message et cessent de colporter des fausses nouvelles?

Même le ministre fédéral de la Santé a rassuré les anglophones en disant que les soins de santé seront bel et bien donnés dans les deux langues au Québec!

Le propre ministre de Justin!

Pourquoi le PM continue-t-il de dire le contraire, alors?

Réponse: parce qu’il est dans les cordes, qu’il traîne de l’arrière dans les intentions de vote et qu’il ne sait plus quoi dire pour renverser la tendance.

C’est honteux.

Au lieu de calmer tout le monde, Justin Trudeau ment en toute connaissance de cause.

Bientôt, si ça continue, il va dire aux anglos de cacher leurs chiens, car les Québécois les kidnappent et les mangent...

Richard Martineau 




mercredi 18 septembre 2024

Comment dissimuler votre partenaire quand vous êtes musulman gay .....

 


La protection du français est la responsabilité du Gouvernement québécois ET AUSSI, notre responsabilité

On a un rôle à jouer. Quand tu aimes ta langue, tu la défends.

«No French? No tip!»

«Si ma langue n’est pas assez importante pour que tu fasses un effort pour la parler? Tu n’es même pas foutu de me dire “Bonjour” ou “Merci”? Eh bien, j’irai dépenser mon argent ailleurs.»

C’est le devoir fondamental de tous les francophones de défendre leur langue?

Nous sommes coupables de mollesse, de manque de courage, de bonasserie, de paresse, de torpeur, de laisser-aller.

Pensez-vous que vous pourriez travailler comme vendeur dans un commerce de Toronto si vous ne parlez pas anglais?

Poser la question, c’est y répondre.

Nous n’avons pas à avoir honte d’être servis dans NOTRE langue chez NOUS!

Oui, chez NOUS, les Québécois, habitants d’une province où il n’y a qu’UNE SEULE langue officielle, le français!

C’est bien beau, l’ouverture aux «autres», mais il ne faut pas nous oublier non plus.

Relever la tête et être fier de notre langue, de notre culture et de notre héritage n’est pas du racisme.




mardi 17 septembre 2024

dimanche 15 septembre 2024

Le supposé racisme des Québécois est devenu une maladie contagieuse qui envahit les Canadiens anglais des autres provinces ....

 Que se passe-t-il dans le beau Canada «full» ouvert?

Il n’y a pas si longtemps, le Canada anglais voyait le Québec comme le problème 

Le ministre Marc Miller semble avoir pris au sérieux les critiques du Québec et de l’Ontario sur l’influx de demandeurs d’asile. Il essaie d’implanter un plan de distribution de cette catégorie de nouveaux arrivants entre les provinces.

Les chiffres sont désormais bien connus. Le Québec a reçu bien plus que sa part depuis plusieurs années. D’abord pendant les années de laxisme au chemin Roxham, le Québec recevait plus de 90% des demandeurs d’asile au Canada.

C’était ridicule, injuste et surtout, cela imposait un fardeau inimaginable à nos services publics. Une fois le chemin Roxham fermé, le problème s’est déplacé vers les aéroports où des demandeurs d’asile, vrais et faux, se sont mis à affluer par dizaines de milliers.

Cette fois-ci, le Québec n’était plus seul. Aux aéroports, Montréal partageait l’effort avec Toronto.

Leçon de politique: quand le Québec réclamait seul qu’on répartisse les demandeurs à travers le pays, le Canada anglais regardait l’enjeu sous l’angle des problèmes de racisme au Québec. Cependant, lorsque l’Ontario a joint sa voix au Québec pour réclamer une meilleure répartition, cela est devenu instantanément une question politique sérieuse.

Répartition

Revenons donc au ministre fédéral de l’Immigration qui amorce les discussions avec les provinces au sujet de la répartition. Pendant toutes ces années, le Nouveau-Brunswick, par exemple, a accueilli très peu de demandeurs d’asile. Voilà que le ministre Miller, s’appuyant sur une mathématique simple, annonce à cette province qu’elle doit en prendre 4600.

Réaction du premier ministre Higgs: pas question! Il laisse entendre qu’un bon nombre seraient de faux demandeurs d’asile (il a probablement raison) et que de toute façon, il n’aurait pas la capacité de leur fournir logement et services.

Pas tellement plus d’ouverture en Nouvelle-Écosse. Le premier ministre Houston tient à une immigration sélectionnée, axée sur les pénuries du marché du travail de sa province. Il ne veut rien savoir des demandeurs d’asile. Leur présence au Canada serait le résultat des échecs des politiques fédérales. Il s’opposera vigoureusement à leur venue sur son territoire.

En Alberta, la première ministre Danielle Smith a exprimé l’opposition de son gouvernement à recevoir des demandeurs d’asile supplémentaires dans sa province. Même son de cloche en Saskatchewan.

Problèmes de racisme

J’ai une pensée pour Shachi Kurl, l’animatrice du dernier des débats des chefs en anglais. Nous nous souvenons de son affirmation sur l’existence de problèmes de racisme particuliers au Québec. Elle avait lancé cette horreur comme une évidence, dans le préambule d’une question au chef du Bloc.

Avec la possibilité d’élections fédérales imminentes, je suppose qu’elle doit déjà se préparer. Elle devra élargir la portée de son accusation et parler des problèmes de racisme d’un bout à l’autre du Canada. J’ai hâte de voir!

Ce sera triste et décevant. Eh oui, dans ce beau Canada si ouvert, si tolérant, qui avait de si nobles leçons à donner au Québec, quand des nombres significatifs de demandeurs d’asile débarquent, eux aussi voient les problèmes.

Mario Dumont 



samedi 14 septembre 2024

Quand les anglos du Québec capotent....

 Partir ou rester dans le goulag québécois? L’étrange débat du «Montreal Gazette»

Dans une autre solitude, on débat assez durement dans le principal journal anglophone, Montreal Gazette, ces jours-ci. 

Le principal média anglo se pose la question suivante: est-ce que les anglophones devraient quitter ou pas le Québec?

Ceci n’est pas une blague.

C’est le véritable débat qui anime actuellement la médiasphère anglophone québécoise, l’exil ou pas des Anglo-Québécois.

Should I Stay or Should I Go?

Voici quelques extraits pour comprendre l’atmosphère.

Robert Libman, une voix centrale de la communauté anglophone et ancien député du Parti égalité, estime que sa position a évolué depuis les années 70. Avant, il plaidait pour que les Anglos demeurent.

Plus maintenant: le gouvernement Legault «dévalue» tellement la communauté anglophone que «les jeunes anglophones seront plus bienvenus et auront plus de chances de prospérer ailleurs».

Un autre collaborateur acquiesce. On n'a qu’à lire le titre de son texte pour comprendre: «Les jeunes anglophones seraient mieux de quitter le Québec».

D’autres estiment qu’il faut rester malgré tout, sinon plus personne ne va les défendre vis-à-vis des Québécois francophones. On ne peut laisser ces tribaux à eux-mêmes...

Ah et aussi, le mois dernier, une centaine de personnes se réunissaient pour réfléchir à une partition du Québec. Le Parti canadien du Québec organisait un panel nommé le «11th Province Panel». On évoquait une possible séparation du Québec, avant même un référendum.

Or, se définir comme la 11e province, n’est-ce pas une auto-exclusion du Québec?

Déjà-vu

Qu’est-ce qui a provoqué cette pénurie de chemises déchirées dans la médiasphère anglo?

Une directive du ministère de la Santé sur l’utilisation de l’anglais a été publiée cet été et a réitéré les principes de la loi 96: à l’exception de la communauté historique anglophone, les communications de l’État seront faites en français. Pour les questions administratives, l’État communiquera en français, sauf avec les Anglo-Québécois, mais ceci ne s’applique pas lorsque la sécurité d’une personne est en jeu.

Oui, ceci a provoqué cela.

Qu’importe s’il existe au Québec 50 institutions de santé bilingues. Qu’importe s’il existe 10 hôpitaux anglophones aussi, dont huit à Montréal. Qu’importe si le CUSM est un hôpital de calibre mondial. Qu’importe si 88% des médecins parlent anglais. Qu’importe si le gouvernement Legault plaide, replaide, rereplaide pour que les Anglos puissent recevoir des services dans leur langue. Qu’importe aussi les nombreuses et réputées écoles, cégeps et universités anglophones.

Ailleurs au Canada

Cher Montreal Gazette, lisez-vous parfois des nouvelles des autres provinces?

Savez-vous qu’en Ontario, près de la moitié (41%) des ayants droit à l’enseignement en français n’ont pas de place dans les écoles de langue française? On parle de 110 000 enfants. Imaginez?

On estime aussi qu’un francophone sur deux en Ontario n’a pas accès à des services de garderie dans sa langue. Acceptable?

Avez-vous lu aussi que la seule université bilingue du nord de l’Ontario, l’Université Laurentienne, a vu 60% de ses programmes francophones coupés et une centaine de profs licenciés?

En santé, savez-vous qu’un seul hôpital est entièrement francophone en Ontario? Je me demande si les Franco-Ontariens obtiennent toujours des services en français.

Au Nouveau-Brunswick, seule province bilingue du Canada, ni le premier ministre, Blaine Higgs, ni la lieutenante-gouverneure ne parlent français.

Qu’est-ce que vous leur dites aux Franco-Ontariens et Acadiens, cher Montreal Gazette?

De quitter leur province?

Philippe Léger


vendredi 13 septembre 2024

Quand Justin va-t-il flusher sa poupoune islamiste ?

 Madame Elghawaby, la religion n’est pas un critère d’embauche!

En tant que représentante spéciale de la lutte contre l’islamophobie nommée par le gouvernement fédéral, vous émettez des recommandations aux dirigeants d’établissements d’enseignement supérieur au Québec. 

Au regard des récents événements propalestiniens survenus sur les campus, vous leur recommandez de favoriser l’embauche de professeurs de confession musulmane.

Houston, nous avons un problème

Quelqu’un pourrait-il expliquer à madame Elghawaby que nos institutions d’enseignement sont laïques.

Que nous avons opéré une scission entre le pouvoir de l’État et le pouvoir religieux.

Que certains d’entre nous portent encore les séquelles d’y avoir été assujettis.

Madame, l’État est laïque, l’enseignement l’est tout autant et il n’est pas question pour nous d’un retour en arrière. Peu importe de quelle confession religieuse il est question.

La foi, c’est en soi...

Ou encore à la mosquée, à l’église, au temple, à la synagogue, mais surtout pas à l’école ni à l’université.

C’est non!

Traitez-nous de racistes, d’islamophobes et de tout ce que vous voudrez, nous ne céderons pas.

Au Québec, les universités sont des institutions publiques et laïques.

Les professeurs qui y enseignent sont sélectionnés avant tout en fonction de leur parcours académique et de leurs connaissances et compétences au niveau pédagogique.

La religion ne fait absolument pas partie de nos critères d’embauche et vos recommandations n’y changeront rien.

De quoi je me mêle?

Nous sommes un peuple intelligent et autonome capable de décider pour lui-même de la bonne marche de ses institutions.

Nous avons du mal à saisir quelle peut être votre légitimité de vous mêler des critères d’embauche des professeurs de nos institutions d’enseignement.

M. Trudeau vous soutient et n’a pas l’intention de demander votre démission.

M. Trudeau semble oublier que le Québec a mis en place des lois visant à protéger la population de toute discrimination raciale, ethnique et religieuse.

Aussi madame, nous n’avons que faire de vos recommandations.

Danièle Lorain 


Lecture pour tous ceux qui sont hypnotisés par leur peur de Trump ....

 Kamala Harris: pourquoi tant d’admiration?

Sans surprise, les inconditionnels de Kamala Harris n’ont pas tari d’éloges quant à sa performance lors du débat présidentiel. Certes, elle a su régurgiter avec précision les formules préfabriquées que son équipe l’a instruite à déclamer.

Mais que le débat suffise pour que tant de commentateurs l’adulent me laisse perplexe. Que Mme Harris réussisse à envoûter malgré l’étendue de sa vacuité, voilà un mystère insondable!

Pourtant, quand on analyse l’ensemble de son «œuvre», son vernis craque de partout. Et ce qu’il révèle est inquiétant!


Torpeur

N’en déplaise au fan-club de Mme Harris, le fait est que les politiques économiques qu’elle promet d’instaurer, notamment les contrôles de prix à grande échelle, sont celles que les régimes communistes de toutes les époques ont privilégiées, de l’Union soviétique jusqu’à Cuba, en passant par le Venezuela. Elle flirte également avec des hausses d’impôts substantielles en imposant une taxe de 25% sur les gains en capital non encore réalisés, et semble particulièrement apprécier la porosité des frontières.

Mais ce qui me dépasse le plus, ce n’est pas que Mme Harris soit une illettrée économique motivée par une idéologie réputée pour ses effets appauvrissants et destructeurs.

Le plus déconcertant, c’est l’étrange torpeur qui semble engourdir le jugement collectif. Où sont passés l’esprit critique, la lucidité?

Comment Kamala réussit-elle à fasciner alors que son principal talent est de masquer son incompétence et ses politiques néocommunistes derrière des rires malaisants et des slogans creux?

Et comment s’imaginer que son bilan lamentable comme vice-présidente n’augure pas une catastrophe d’envergure?

Utopie

Les États-Unis s’effritent rapidement.

Or, Mme Harris incarne une idéologie qui a détruit des économies autrefois florissantes. C’est là que réside la menace pour le peuple, et c’est cet aspect qu’il faut dénoncer.

En revanche, savoir qui a eu la meilleure réplique lors du débat n’est qu’une vaine distraction qui maintient les électeurs dans une dangereuse léthargie.

Nathalie Elgrably



mardi 10 septembre 2024

Québec solidaire dévoile de plus en plus son côté socialiste, verrons-nous bientôt son côté marxiste ?

 Les lunchs de Québec solidaire et l’État-nounou

 C'est la responsabilité élémentaire des parents de nourrir leur marmaille.

Lunchs gratuits: quelques problèmes supplémentaires

Nous vivons, bien malheureusement, dans des sociétés éclatées, qui n’ont plus de normes communes.

Minorités

Je ne parle pas que de normes morales communes, comme il en existait autrefois, mais de simples normes alimentaires.

Soyons concrets: nous vivons dans un monde où un sandwich au jambon peut faire scandale.

Il fera scandale pour les élèves condamnés au végétarisme ou au véganisme par leurs parents, qui se révolteront si leurs enfants sont invités à en manger un.

Il fera scandale pour les élèves musulmans, qui n’ont pas le droit, s’ils suivent leurs préceptes religieux, de manger du porc. Faut-il rappeler qu’ils sont de plus en plus nombreux, et que la nourriture hallal, peu à peu, s’impose partout au Québec? Ce qui est le contraire de l’intégration réussie, en passant.

On devine donc que de nombreux plats seront donc exclus du menu, pour ne pas heurter les différentes minorités identitaires.

Allons plus loin: que ferons-nous de tous ces enfants qui se présentent aujourd’hui à l’école bardés d’allergies?

Nous nous retrouverons à la fin avec un menu aseptisé relevant du plus petit dénominateur commun.

Impraticable

Je veux bien que ces problèmes semblent mineurs, ici.

Mais ils nous rappellent que la fausse bonne idée de QS, condamnable dans la mesure où elle déresponsabilise les parents, serait à peu près impraticable, vu l’état d’esprit dominant, vu la mentalité qui commande aujourd’hui l’organisation de la société.

Faisons confiance aux parents.

Mathieu Bock-Côté




dimanche 8 septembre 2024

Le vrai boss de la CAQ a-t-il compris que la fin de la coalition approche .....

 Et si Fitzgibbon n’était que le premier à quitter un navire à la dérive?

On savait que Pierre Fitzgibbon démissionnerait plus tôt que tard. C’est maintenant fait. 

Il n’en demeure pas moins qu’en quittant ainsi, brutalement, il laisse les siens dans l’embarras.

Le superministre économique n’est plus, ses ministères sont orphelins. Ils seront nombreux, assurément, à vouloir se partager sa dépouille politique.

Petit problème pour la CAQ toutefois: la démission de Fitzgibbon de l’Assemblée nationale entraînera une élection partielle d’ici six mois dans Terrebonne.

Il s’agit d’une circonscription représentative de la population du 450 sur la Rive-Nord. Et si la tendance se maintient, le PQ l’emportera.

Conservateurs 

Il reprendra donc pied dans un territoire qui lui était historiquement favorable, et qui est l'un des bastions du nationalisme québécois. Le 450 marquerait alors son passage de l’autonomisme au souverainisme.

Je note, en passant, que le nationalisme version 450 est «identitaire» et ne s’en excuse pas.

Le remplacement de la CAQ par le PQ comme principal parti nationaliste serait alors confirmé.

Mais les problèmes de la CAQ ne s’arrêtent pas là.

On prête à Eric Girard le désir de se présenter, dans quelques mois, avec les conservateurs de Pierre Poilievre. Il y serait à sa place.

François Legault verrait toutefois son équipe économique réduite à une peau de chagrin. Certes, Eric Girard n’est pas une figure charismatique, mais il représente une vraie crédibilité.

Spéculons un peu: certaines figures de l’aile fédéraliste de la CAQ seraient-elles tentées de faire elles aussi le saut à Ottawa, avec les conservateurs, pour retrouver là-bas un pouvoir qu’elles pourraient bien perdre à Québec en 2026?

Il manque aux conservateurs fédéraux quelques figures féminines fortes. Est-ce qu’une Geneviève Guilbault pourrait être tentée de les rejoindre? Elle ne manque pas de talent ni d’ambition, mais son talent comme son ambition s’exprimeraient probablement mieux dans le cadre canadien que dans le cadre québécois.

Elle incarnerait aussi la droite de Québec dans ce qu’elle a de plus combatif, de plus vigoureux. Ces candidatures permettraient aux conservateurs de mieux riposter aux charges délirantes comme celle de Magali Picard, qui a dérapé dans son attaque contre Pierre Poilievre.

Poilievre

Chose certaine, la question de ces prochaines défections surgira tôt ou tard.

À l’échelle de l’histoire, ce ne serait pas la première fois que les conservateurs fédéralistes désormais orphelins au Québec se projetteraient sur la scène fédérale, dans une coalition nouvelle.

On l’a vu avec l’histoire de l’Union nationale, à partir des années 1970. Une bonne partie de ses troupes migrèrent vers le Parti Québécois. Une autre, quelques années plus tard, se reconvertit dans le Parti conservateur fédéral alors dirigé par Brian Mulroney.

Il se pourrait bien que nous revivions en ce moment une semblable histoire. Non pas à l’identique. Et tout n’est pas joué. Mais le rapprochement est tentant.

L’histoire de la CAQ n’est pas terminée. Mais il est possible qu’elle entre dans cette étrange période politique qu’on appelle le début de la fin.

Mathieu Bock-Côté 



samedi 7 septembre 2024

Quand même bizarre, la mentalité canadienne envers ses deux voisins les plus proches. Les États-Unis au sud, idolâtrés par les Canadiens qui veulent tellement leur ressembler. Tandis que la Russie au nord, détestée par ces mêmes Canadiens, la raison, leurs idoles disent que ce sont des méchants pas fins.

 Scoop: nous ne vivons pas aux États-Unis!

À force de consommer de la culture américaine, nous croyons être des Américains!


Hier, dans Le Devoir, Christian Rioux se demandait pourquoi diantre l’élection américaine occupait autant de temps d’antenne à la télé québécoise et canadienne.

Allons-nous élire le PM du Québec ou du Canada le 5 novembre prochain? Trump va-t-il se présenter dans Charlesbourg–Haute-Saint-Charles et Harris dans Argenteuil–La Petite-Nation?

À regarder ou à lire nos médias, on croirait que oui.

«DEFUND THE POLICE!»

À force de regarder des films et des séries américaines, on a fini par croire que les États-Unis sont notre pays. Que leurs problèmes sont nos problèmes, leurs débats, nos débats, et leur réalité, notre réalité.

Prenez la question du racisme.

Quand George Floyd s’est fait tuer par un policier blanc le 25 mai 2020 à Minneapolis, tous les groupes de pression du Québec ont réagi comme si cette tragédie s’était déroulée au coin de Rachel et St-Denis.

Nos policiers sont racistes! Dangereux! Violents! Pourris jusqu’à l’os! Une menace pour nos libertés! Des agents protofascistes!

Vite, coupons-leur les vivres! «Defund the Police!», «I can’t breathe !», «Black Lives Matter!»

Euh...

C’est parce que ce meurtre s’est déroulé dans un autre pays, les amis. Minneapolis est situé à 1861 kilomètres de Montréal. Dans un pays qui a un passé colonialiste et esclavagiste.

Rien à voir avec nous.

Pas le même système politique. Pas la même Histoire. Pas le même rapport aux armes à feu. Pas la même Constitution.

Le Québec se soulève-t-il chaque fois qu’une injustice est commise en Suède? Au Danemark? En Roumanie?

«Vivre en ce pays, c’est comme vivre aux États-Unis», chantait Charlebois. «Les mêmes danses, les mêmes chansons, les mêmes autos...»

Peut-être, oui.

Mais à part la culture, que nous siphonnons dès notre premier souffle, tout est différent.

À Chicago, vous devez laisser votre arme à feu au vestiaire lorsque vous visitez un musée.

On n’est pas à Charlevoix, là.

On n’est pas chez nous.

On est ailleurs. Sur une autre planète.

POILIEVRE EST TRUMP!

À entendre certains groupes LGBTQ, l’élection de Poilievre serait une catastrophe pour les minorités sexuelles.

Euh... Ah oui?

Le gars veut interdire les bloqueurs de puberté aux mineurs en bas de 15 ans, et interdire aux femmes trans de prendre part à des compétitions sportives réservées aux femmes biologiques.

Pour la majorité des Canadiens, c’est juste le gros bon sens.

On est loin de l’interdiction des mariages gais.

Le Canada continuera d’être un refuge pour les LGBTQ du monde entier qui, eux, vivent une vraie oppression.

Quoiqu’en disent les gauchistes, Poilievre n’est pas Trump.

Du tout. Pantoute. Rien à voir.

On se calme!

On est au Canada, que diable! Au Québec!

L’un des endroits les plus tolérants au monde!

Où un politicien est pourfendu, ridiculisé et insulté juste parce qu’il mange un gros steak!

Lâchez Netflix, deux minutes, et regardez autour de vous!

On a eu un débat interminable sur la couleur de la margarine, saint simonak!

Une juge de la Cour Suprême a utilisé l’expression «personne ayant un vagin» pour parler d’une femme!

À regarder nos pubs, la majorité des couples au Québec sont constitués d’un homme noir et d’une femme asiatique!

Arrêtez de dire que l’avortement est menacé au Canada, c’est faux!

Nos militants d’extrême gauche regardent ce qui se passe aux États-Unis et soupirent: «Pourquoi on n’a pas une droite comme la leur, ici? Ça serait tellement cool de se battre contre des adversaires pareils! On manifesterait tous les jours!»

Pas facile de vivre dans un pays conciliant et tranquille quand tu rêves de révolution...

On dirait des pompiers qui s’ennuient parce qu’il n’y a pas assez de feux.

Alors à défaut d’avoir un Trump contre qui se colletailler, nos révolutionnaires en culottes courtes s’en inventent un de toutes pièces.

À soir, on fait peur au monde.

En disant que l’Alabama, c’est chez nous.

Richard Martineau