2/ Le raisonnement choisi pourrait être le suivant: primo, tant qu'on n’a pas l'immunité ou un vaccin, l'infection va rester très difficile à "contrôler" sans mesures de distanciation. Mais le vaccin n'étant pas pour demain, il faudrait maintenir la distanciation très longtemps.
3/ Mais le vaccin n'est pas garanti non plus... Or, d'une part, il faut finir par ouvrir les écoles, non? Dans ce contexte, comment trouver une manière de développer l'immunité sans catastrophe? Comment répandre de manière "contrôlée" l'infection.
4/ Si on les ouvre en mai-juin, pour deux mois, on a ensuite l'été pour "s'en remettre", des mois où généralement ce genre de virus se répand moins rapidement. Puis on ouvre ensuite à l'automne, avec une partie des enfants immunisée, et donc une poussée moindre à l'automne.
5/ Si, par contre, on ouvre seulement à l'automne, avec une montée virale dans les mois qui suivent, en plein hiver, qui favorise généralement la propagation virale, cela pourrait être un pire scénario.
6/ En rappelant que le virus va se répandre de toute manière avant l'arrivée du vaccin et qu'il faut surtout gérer son expansion en fonction de la capacité du système de santé à soigner les cas plus graves, bien plus rares chez les plus jeunes.
7/ Évidemment, tout cela est de la gestion de risque et de courbes et des gens bien plus qualifiés pourraient commenter.
Ce sera tout.
PS. 8/ L'autre facteur à considérer, c'est qu'à la vague COVID-19 de l'automne s'ajoutera inévitablement celle de la "banale" grippe. Peut-être qu'il vaut mieux avoir une certaine vague / immunité dès mai pour éviter cela?
PPS: 9/ Enfin, avec les délais d'incubation et de transmission, si ça prend assez de semaines pour que l'immunité se développe substantiellement dans le groupe des jeunes (l'objectif), juin serait peut-être déjà paradoxalement trop tard avant la fin des classes.
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