mardi 5 novembre 2024

Le multiculturalisme au Canada est un échec total qui cause de plus en plus de la violence.

 Émeutes violentes à Toronto: l’échec du multiculturalisme

Depuis dimanche, on assiste à de violentes émeutes à Brampton, près de Toronto. Comment expliquer cela?

Le tout a commencé par une manifestation de sikhs, plus précisément de partisans de l’indépendance du Khalistan, devant un temple hindou où se trouvaient des diplomates indiens. Puis, en représailles, il y a eu une marche d’hindous, dont certains étaient armés, vers un lieu de culte sikh. Cette marche a toutefois été bloquée par la police. Résultats: des voitures vandalisées, des jets de pierres, des coups de bâtons, des blessés, dont un policier envoyé à l’hôpital, des arrestations, la suspension d’un policier qui a participé à une manifestation, un maire qui menace d’interdire les manifestations devant les lieux de culte et une aggravation de la crise diplomatique entre le Canada et l’Inde. Même le premier ministre indien s’en est mêlé, en dénonçant l’attaque contre un temple hindou.

Comme cette crise touche tout le Canada, pourquoi est-ce principalement à Brampton que de violentes émeutes éclatent? Peut-être est-ce parce que la population de cette ville vient à 58% du sous-continent indien, ou qu’elle est à 25% de confession sikhe et à 18% de confession hindoue? Mais surtout, parce que cette forte immigration aurait dû s’accompagner d’une politique d’intégration tout aussi forte, plutôt que d’une politique du multiculturalisme qui encourage les immigrants à garder intactes leurs identités d’origine. Et ce n’est pas seulement une politique fédérale lointaine car le maire de Brampton est un multiculturaliste radical, au point où il a été à la tête du mouvement des villes canadiennes-anglaises qui ont financé illégalement la contestation de la Loi québécoise sur la laïcité de l’État.

Dans ce contexte, on peut difficilement reprocher aux Canadiens d’origine indienne de faire primer la défense de leurs communautés ethnoreligieuses respectives sur la défense de la paix sociale du Canada. Après tout, ils sont les premières victimes de l’échec du multiculturalisme canadien.

Guillaume Rousseau



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