Attention! Le pessimisme nuit à la santé mentale
«Je ne dois pas être le seul à avoir noté que la plupart des wokes se prennent terriblement au sérieux et n’ont guère le sens de l’humour»
Mes étudiants ne songeaient pas à censurer un livre ou un conférencier pour cause de désaccord.
D’où ma question: se pourrait-il que, nonobstant les nombreuses exceptions, des jeunes plus modérés politiquement, voire plus conservateurs, tendent à être plus heureux que ceux plus à gauche?
Gimbrone, Bates, Prins et Keyes (SSM Mental Health 2 [2022]) ont épluché les données disponibles chez les jeunes Américains de 17-18 ans entre 2005 et 2018.
Les étudiants qui s’auto-identifiaient comme «progressistes» avaient davantage d’épisodes dépressifs et se disaient moins heureux que ceux qui se définissaient comme plus conservateurs.
Musa al-Gharbi, sociologue à SUNY Stony Brook, avance, dans American Affairs, qu’un jeune convaincu que sa société est «systémiquement» raciste et que son histoire est honteuse ne risque pas d’être particulièrement de bonne humeur.
Jonathan Haidt et Greg Lukianoff rappellent une évidence: un jeune écologiste convaincu que le monde court à la catastrophe, par définition, ne sera pas très optimiste.
Comme de raison, ces jeunes qui trouvent que le monde va si mal qu’il ne faut pas avoir d’enfants sont systématiquement d’extrême gauche. Une coïncidence?
Libres
J’imagine que ceux qui pensent que tout va mal se pensent lucides.
Chaque jeune est évidemment libre de penser ce qu’il veut.
Je dis seulement que son orientation idéologique entraînera souvent des conséquences sur son humeur.
Je ne dois pas être le seul à avoir noté que la plupart des wokes se prennent terriblement au sérieux et n’ont guère le sens de l’humour.
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