mardi 30 juillet 2024

Réflexion ....

 


Et on se dit en faveur de la laïcité .....


 

La folie du jour au Québec, c'est la glorification de Kamala....

 N'importe qui pour battre le méchant ....

Kamalamanie et trumpophobie par MBC

Depuis une semaine, la kamalamanie est au programme. 

On se souvient de la séquence précédente.

Les élites démocrates, comme une bonne partie des élites occidentales, voulaient nous faire croire depuis des années que Joe Biden n’était pas en plein effondrement cognitif. Mieux: il était au sommet de sa forme.

Démence

Mais ce récit, qui relevait du mensonge institutionnel, était de plus en plus difficile à tenir. Il a éclaté le soir du débat entre Joe Biden et Donald Trump.

Dès lors, il fallait débrancher Joe Biden, le remplacer. L’opération fut rondement menée. On peut y voir un semi-putsch ne disant pas son nom. Mais apparemment, il n’est plus permis de le dire sans se faire traiter de complotiste.

Mieux encore, on célèbre désormais la grandeur de Biden: son retrait serait un geste héroïque.

C’est ce qu’on appelle prendre les gens pour des idiots et mentir à la face du monde sans la moindre gêne.

Autre chose: Kamala Harris, dit-on, serait désormais la cible potentielle de violences politiques, essentiellement parce que c’est une femme issue des minorités ethniques.

C’est possible. Espérons que les services secrets soient à la hauteur de la tâche et la protègent véritablement.

J’aimerais toutefois rappeler que la dernière tentative d’assassinat en date contre une figure politique importante visait Donald Trump et qu’elle est passée à quelques millimètres près de réussir.

Violence

Mais cela ne semble pas émouvoir grand-monde. Ce n’était qu’un mâle blanc. Il faut ajouter qu’on ne cesse de le diaboliser, de l’hitlériser.

Ils furent nombreux, en fait, à reconnaître qu’ils regrettaient que la balle ne lui ait pas fait éclater le cerveau. La trumpophobie triomphe.

Ce qui nous rappelle qu’une partie de la gauche condamne la violence politique, sauf lorsqu’elle vise la droite. Dès lors, l’assassinat peut être vu comme un mal nécessaire.

C’est cette gauche qui donne des leçons de tolérance.




Le Canada de Trudeau est devenu le protecteur des terroristes ....

 Glorification du terrorisme et des discours haineux dans nos rues: où sont les limites?

La démocratie n’est-elle pas en droit de se défendre contre ses ennemis, et ne doit-elle pas empêcher que l’on retourne contre elle la liberté d’expression dont elle est la gardienne?
Alors que le terrorisme n’est pas une menace imaginaire, et alors que récemment plusieurs cas d’apologie ont été retranscrits sur différentes plateformes, la question de savoir si notre arsenal juridique est assez fourni pour lutter contre ce fléau se pose.
À la mi-juin, le gouvernement du Canada a décidé de désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme une entité terroriste en vertu de la loi canadienne. Il y a évidemment de quoi se réjouir car il s’agit là d’un outil supplémentaire afin de protéger les Canadiens contre les menaces terroristes. Cependant, force est de constater qu’ajouter une entité sur la liste n’est pas suffisant.
Drapeau
Début juillet un manifestant anti-Israël a participé à une manifestation en portant une combinaison tactique du Hezbollah. Le 24 mars dernier à Québec, des manifestants anti-Israël ont brandi le drapeau du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), qui figure sur la liste canadienne des entités terroristes. Au cours des derniers mois, il est arrivé plusieurs fois que des drapeaux d’organisations terroristes comme le Hamas soient déployés lors de manifestations anti-Israël partout au pays. Puis il y a quelques semaines, un leader des manifestations propalestiniennes à Montréal a appelé au djihad sans être inquiété par la suite.
Cette situation soulève des questions sérieuses: pourquoi est-il légal d'afficher le drapeau d'un groupe terroriste au Canada? Comment peut-on tolérer le soutien public au terrorisme, comme les célébrations après le massacre des Israéliens par le Hamas le 7 octobre? C’est que contrairement au Royaume-Uni, à la France et à l'Espagne, le Canada n'a pas de lois contre la glorification du terrorisme.
Certains diront que nous avons déjà dans le Code criminel dans la section sur la propagande haineuse les outils nécessaires pour protéger le public. Or force est de constater que ces articles présentent des lacunes. Ainsi on se rappellera qu’en mai 2024, le DPCP a annoncé qu’il ne portera pas d'accusation pour incitation publique à la haine à la suite d'un discours prononcé par Adil Charkaoui devant des milliers de personnes en octobre 2023. Le DPCP a conclu que les propos ne relèvent pas de la commission d'une infraction criminelle au sens de l’article 319(1) du Code criminel.
Accusations
Il a été choquant pour plusieurs de constater que «Ô Dieu, charge-toi des sionistes agresseurs. Charge-toi des ennemis de Gaza. Dénombre-les un par un et tue-les à long terme et n’exclue aucun d’eux» – propos prononcés par Charkaoui – ne soit pas suffisant pour justifier le dépôt d’accusations. Cela démontre des lacunes claires dans notre Code criminel qui n’est donc pas adapté en l’état à protéger le public contre les discours de haine comme celui prononcé le 28 octobre 2023.
Le cadre légal actuel est inefficace pour interdire l'affichage des symboles terroristes, les appels au djihad, les propos haineux appelant à la violence. Cela doit changer.
La glorification du terrorisme n'a pas sa place dans nos rues; elle contredit les valeurs fondamentales du Canada. Ajouter la glorification du terrorisme à nos lois antiterroristes aiderait grandement à protéger les Canadiens des idéologies violentes et à prévenir les actes de terrorisme potentiels dans notre pays.
La grandeur de la liberté d’expression se reconnaît par le fait qu’elle permet l’expression de points de vue qui peuvent choquer et heurter. Néanmoins, face à la menace terroriste, cette grandeur ne doit jamais devenir notre tombeau.
Emmanuelle Amar L.L. M., directrice, Recherche et politiques publiques du CIJA (Québec)
Julien Corona L.L. M., directeur associé de la communication et des relations avec les médias du CIJA (Québec)





Des extraits de l'article de Facal :

 

Attention! Le pessimisme nuit à la santé mentale

«Je ne dois pas être le seul à avoir noté que la plupart des wokes se prennent terriblement au sérieux et n’ont guère le sens de l’humour»


Mes étudiants ne songeaient pas à censurer un livre ou un conférencier pour cause de désaccord.

D’où ma question: se pourrait-il que, nonobstant les nombreuses exceptions, des jeunes plus modérés politiquement, voire plus conservateurs, tendent à être plus heureux que ceux plus à gauche?

Gimbrone, Bates, Prins et Keyes (SSM Mental Health 2 [2022]) ont épluché les données disponibles chez les jeunes Américains de 17-18 ans entre 2005 et 2018.

Les étudiants qui s’auto-identifiaient comme «progressistes» avaient davantage d’épisodes dépressifs et se disaient moins heureux que ceux qui se définissaient comme plus conservateurs.

Musa al-Gharbi, sociologue à SUNY Stony Brook, avance, dans American Affairs, qu’un jeune convaincu que sa société est «systémiquement» raciste et que son histoire est honteuse ne risque pas d’être particulièrement de bonne humeur.

Jonathan Haidt et Greg Lukianoff rappellent une évidence: un jeune écologiste convaincu que le monde court à la catastrophe, par définition, ne sera pas très optimiste.

Comme de raison, ces jeunes qui trouvent que le monde va si mal qu’il ne faut pas avoir d’enfants sont systématiquement d’extrême gauche. Une coïncidence?

Libres

J’imagine que ceux qui pensent que tout va mal se pensent lucides.

Chaque jeune est évidemment libre de penser ce qu’il veut.

Je dis seulement que son orientation idéologique entraînera souvent des conséquences sur son humeur.

Je ne dois pas être le seul à avoir noté que la plupart des wokes se prennent terriblement au sérieux et n’ont guère le sens de l’humour.



lundi 29 juillet 2024

Le marché aux esclaves 1866

Jean-Léon Gérôme ( Français 1824-1904) 

Cette peinture représente un décor du Moyen-Orient ou de l'Afrique du Nord où un homme inspecte les dents d'une esclave caucasienne hue dans le contexte de la traite négrière barbare.


dimanche 28 juillet 2024

Sculpture par : Hugo (Wolfang) Rheigold

 LA STATUE LA PLUS "PENSÉE PROFONDE"

Monument à un chimpanzé assis sur les œuvres de Darwin et examinant un crâne humain.


Le monument est situé sur l'île des singes-Hainan (Chine).





samedi 27 juillet 2024

Du George Orwell à son meilleur ....


 

Symphonie de la nature

Au cœur de la forêt, là où poussent les choses sauvages,

La nature chante une symphonie, un flux doux et apaisant.

Le murmure des feuilles, le bruissement des arbres,

Une mélodie de vie portée par la brise.

Le doux murmure de la rivière, le chant du ruisseau,

Une danse d’ombre et de lumière, comme un rêve éveillé.

Les montagnes se dressent majestueuses, touchant un ciel si bleu,

Gardiens de la terre, anciens et vrais.

Les fleurs s'épanouissent en couleurs, une toile riche et lumineuse,

Peindre les champs et les prairies avec des teintes de pur délice.

L'étreinte chaleureuse du soleil, la lueur argentée de la lune,

La beauté infinie de la nature, une merveille à offrir.

Du plus petit insecte au plus grand pin,

Chaque créature, chaque plante, dans un design parfait.

Un monde de merveilles infinies, un cadeau à voir,

La grande symphonie de la nature, une harmonie intemporelle.




jeudi 25 juillet 2024

Facal décrit très bien une des causes qui m'a fait abandonner la gauche en faveur du centre-droit .....

 

La gauche de salon se fait une fierté d’être méprisante

Pour cette gauche de salon, plus un goût, une idée, une habitude, un artiste, seront éloignés du sentiment majoritaire, plus ils permettront de se singulariser, plus ils seront jugés dignes d’intérêt


La gauche est maussade, déprimée. 

Pourtant, les lubies wokes dominent dans les médias, le système éducatif et les politiques de gestion des administrations.

Les partis de gauche qui gagnent des élections, comme les travaillistes britanniques, sont, dans les faits, devenus des partis centristes et pragmatiques.

La France n’est pas l’exception que l’on pourrait croire. La coalition de gauche hétéroclite qui a fait barrage au RN n’empêche pas celui-ci d’être devenu le premier parti de France.

Mutations

Pourquoi ces reculs généralisés? Parce que le peuple lâche cette gauche qui l’a abandonné.

Le peuple y a mis du temps, mais il a fini par s’en apercevoir.

Au sein de la gauche, il y a toujours eu, pour simplifier, deux tendances.

Vous aviez une gauche ouvrière, souvent syndicale, qui luttait pour de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.

Vous aviez aussi une gauche bourgeoise, sophistiquée, qui n’avait pas passé une minute de sa vie dans une usine.

Dans les années 1940, George Orwell appelait cette dernière les «porteurs de sandales et les buveurs de jus de fruits». Vous trouverez un équivalent moderne.

Pour cette gauche de salon, plus un goût, une idée, une habitude, un artiste, seront éloignés du sentiment majoritaire, plus ils permettront de se singulariser, plus ils seront jugés dignes d’intérêt.

En gros, cette galaxie est composée de gens des médias, d’intellectuels, de fonctionnaires, d’artistes et d’étudiants.

Pendant une bonne partie du 20e siècle, ces deux tendances étaient de poids similaire.

Plusieurs grands leaders de gauche étaient issus de vrais milieux populaires.

Quand ils étaient issus de milieux bourgeois, ils devaient tenir compte des désirs et des valeurs des classes populaires.

Deux mutations sont survenues.

D’abord, les ouvriers furent progressivement remplacés par des machines et le nombre d’employés de bureau a explosé.

Ensuite, le capitalisme a donné aux classes populaires un niveau de vie suffisant pour qu’elles ne veuillent pas renverser le système.

Elles veulent plutôt en tirer profit et espèrent que leurs enfants en bénéficieront.

Déçue, cette gauche culturelle, médiatique et bourgeoise s’est donc retournée contre les classes populaires.

Ces dernières seraient patriotiques, racistes, atteintes de tous les «phobies» sociales, traditionalistes, matérialistes, etc. Ouache!

Elle les méprise sans l’admettre.

Quelques figures, quelques lieux de rassemblement québécois de cette gauche de salon?

QS, TLMP, Safia Nolin, Catherine Dorion, Francis Dupuis-Déri, Martine Delvaux, la majorité des chroniqueurs de La Presse, du Devoir, de Radio-Canada, etc.

Prétentieuse

Quelques causes qui les allument?

Pleurnichage sur l’immigration, LGBTQ, liberté religieuse absolue, écriture inclusive, diversité, obsessions raciales, patriarcat, culture du viol, brutalité policière, représentations stéréotypées, lutte à l’automobile, antipatriotisme, etc.

Tout n’est pas entièrement mauvais dans toutes ces causes, mais elles sont souvent à des années-lumière des préoccupations des classes populaires.

C’est une gauche hautaine, prétentieuse, déconnectée, donneuse de leçons, qui ne ressort «le peuple» que pour pérorer.

Le reste de l’année, elle s’en fout. Le peuple l’a compris et lui dit de plus en plus d’aller se faire foutre. 



lundi 22 juillet 2024

Réflexion ....





 

C'est stupide de vouloir créer une fin différente pour le Titanic .....

 

États-Unis: on change le capitaine du Titanic!

Le départ de pépère Biden ne règle pas tout, loin s’en faut!


J’étais au gym quand j’ai appris que Joe Biden avait enfin décidé d’accrocher sa canne.

«Est-ce une bonne nouvelle?», m’a demandé un des employés.

«Ça dépend... Si on décidait de changer le capitaine du Titanic une fois que le navire avait frappé l’iceberg, trouverais-tu que c’est une bonne nouvelle?»

Le bateau démocrate coule 

Parce que ne nous racontons pas d’histoire, c’est ce qui arrive.

C’est bien beau, changer de capitaine, mais si on garde le même navire troué, ça ne donne pas grand-chose.

Oui, il y avait un problème avec Biden. L’homme n’était visiblement plus en état de mener une campagne efficace, encore moins gagnante.

Mais si les démocrates pensent qu’il suffit de changer de chef pour renverser la vapeur et effectuer une remontée spectaculaire dans les sondages, ils se trompent.

Le problème numéro un avec le Parti démocrate, c’est qu’il n’est plus connecté à la classe ouvrière, aux travailleurs, aux gagne-petit – à tous ceux qui, traditionnellement, votaient pour lui.

Il est perçu comme le parti de l’élite. Des vedettes de Hollywood, des milliardaires au grand cœur, des gagnants de la mondialisation qui regardent les ouvriers de haut, confortablement assis sur leurs privilèges.

Qu’on le veuille ou non, que ça nous plaise ou pas, le candidat des cols bleus, maintenant, c’est Donald Trump.

Oui, je sais, c’est surréaliste.

Après tout, le gars se fout des petits travailleurs comme des dix commandements ou de la Constitution de son pays.

Mais c’est la réalité.

Il a réussi à imposer ce «narratif». Même auprès des Noirs et des immigrants mexicains!

C’est ça que le Parti démocrate doit changer s’il veut demeurer à la Maison-Blanche.

Il faut qu’il cesse d’être perçu comme le parti de George Clooney, d’Ellen DeGeneres et d’Oprah Winfrey, et (re) devenir le parti de Joe Six-Pack.

Est-ce possible de faire ça en moins de trois mois?

«Elle» et «Elle» 

La question que les démocrates doivent se poser est simple: veulent-ils gagner ou avoir raison?

S’ils veulent avoir raison, ils vont se présenter au marbre avec Kamala Harris.

S’ils veulent gagner, ils doivent se trouver un candidat ou une candidate plus près du centre.

Rappelons que madame Harris, lorsqu’elle se présente, prend soin de spécifier que ses «pronoms» sont «elle» et «elle» (her et she) – une manie qui plaît aux wokes, mais qui déplaît souverainement à ceux et celles (la très grande majorité des gens) qui pensent qu’un «individu menstrué» est une femme, et qu’une «personne avec un pénis» est un homme.

Qu’a dit Gabriel Nadeau-Dubois, récemment? Que QS doit reconnecter avec monsieur et madame Tout-le-Monde s’il veut prendre le pouvoir un jour.

C’est bien joli, faire de beaux yeux aux crinqués qui montent des tentes sur les campus des universités, mais ce n’est pas ça qui va t’ouvrir les portes de l’Assemblée nationale.

Idem chez nos voisins du Sud.

Pépère Biden a finalement quitté son poste. Parfait.

Mais si c’est pour le remplacer par une personne qui est considérée, à tort ou à raison, comme un pape ou une papesse woke, le bateau démocrate va continuer de piquer du nez. Richard Martineau



samedi 20 juillet 2024

Tous les humains sont métissés ....

 Max Gros-Louis, l'image par excellence du grand chef autochtone,  n'avait que 3% de sang Huron dans ses veines... et 97%  de sang Québécois. 





À réfléchir .....


 

La force de caractère d'Ensaf devrait réveiller nos Québécois endormis ...

 Je suis musulmane du Québec.

Je suis une fervente défenseuse de la laïcité.

Je suis contre le hijab..

Je ne veux pas que ma fille soit instruite par un professeur qui porte un hijab




Indro Montanelli

 « L'Islam n'avait une grande culture que lorsque, dans leur conquête, ses califes rencontrent la culture grecque, égyptienne et juive. Mais celui-ci remonte à Averroè et Avicenna, c'était il y a mille ans. Depuis lors, l'attitude de l'islam envers la culture est toujours restée celle du célèbre calife qui, lorsqu'on lui a demandé quoi faire de la grande bibliothèque d'Alexandrie qu'il a conquise, a répondu : « Si tous ces livres disent ce que le Coran dit, ils sont inutiles. S'ils disent des choses différentes, ils sont nocifs. Dans un cas ou un autre, il vaut mieux les brûler. [... ]. L'islam est une religion d'analphabètes, dans laquelle la culture est un monopole des oulémas, qui ne connaissent que le Coran et passent leur vie à enquêter sur ses mystères (qui n'existent pas). Citez-moi une œuvre d'art et une pensée islamique des deux ou trois cents dernières années"



Souvent, on fabrique nous-même notre ennemi ....

 

Dépression démocrate, renaissance républicaine

«On peut aimer ou pas ce nouveau Parti républicain, être d’accord ou pas, mais les démocrates n’ont qu’eux-mêmes à blâmer pour leurs déboires»


«We’re done, Ladies and Gentlemen, catering to Wall Street. We’ll commit to the working man».

«Nous ne servirons plus Wall Street, mesdames et messieurs. Nous serons du côté du travailleur ordinaire» (ma traduction).

Où la phrase fut-elle prononcée? À la Convention nationale du Parti républicain.

Qui disait cela mercredi soir?

Le colistier de Trump, J.D. Vance, moins de 40 ans, élevé par ses grands-parents dans une pauvreté relative, devenu avocat, aujourd’hui marié à une jeune femme d’origine indienne.

Transformation

Certes, c’était une phrase tirée d’un discours très calculé.

Mais ce n’est pas ce qu’on entendait dans ce parti pendant les années Reagan ou Bush.

Un nouveau Parti républicain est en train de prendre forme sous nos yeux et, si on a deux sous de rigueur, il est ridicule de qualifier cela «d’extrême droite» ou de «fascisme».

«Populisme»? Si l’on veut, mais il faudrait définir ce qu’on entend par là.

Trump lui-même est l’un des personnages les moins idéologiques vus depuis longtemps en politique américaine.

Il a adhéré successivement à toutes les positions.

Chaque décision de Trump se tranche sur la base d’une seule question ou presque: est-ce bon pour moi?

Inutile de chercher chez cet opportuniste un système idéologique très élaboré.

Mais le parti républicain, lui, avec la bénédiction de Trump, change profondément. En quoi?

Un parti traditionnellement libre-échangiste devient protectionniste.

Un parti traditionnellement pro-immigration est désormais plus méfiant.

En politique étrangère, il renoue avec la prudence d’un Robert Taft et ne veut plus intervenir aux quatre coins du monde.

Le chef d’un des plus importants syndicats américains, les Teamsters, fut invité à prendre la parole.

Les plus fervents ennemis du droit à l’avortement ont été marginalisés.

Trump a compris, comme Stephen Harper autrefois ou Pierre Poilievre aujourd’hui, que moins il en parle, mieux il se porte.

Il y a là un mélange de calcul et d’évolution démographique et culturelle.

D’une part, on sait que les États clés sont ceux du Midwest. Le camionneur du Michigan est plus courtisé que le retraité de la Floride, déjà acquis.

D’autre part, le parti se renouvelle et courtise ouvertement les minorités noires et latinos.

Déboires

En un mot comme en cent, les républicains chassent maintenant sur les terres démocrates, visent les clientèles traditionnelles du parti adverse.

Pourquoi? Parce qu’elles sont disponibles.

Pourquoi sont-elles disponibles? Parce qu’elles ne se reconnaissent plus dans le Parti démocrate, et cela va bien au-delà de l’âge de Biden.

Pourquoi ne se reconnaissent-elles plus dans le Parti démocrate?

Parce que celui-ci s’est éloigné d’eux.

Il est devenu le parti d’élites urbaines, éduquées, souvent condescendantes, peu patriotiques, très sensibles à toutes ces causes habituellement rangées sous le parapluie du wokisme, comme le militantisme fondé sur la race ou le genre.

On peut aimer ou pas ce nouveau Parti républicain, être d’accord ou pas, mais les démocrates n’ont qu’eux-mêmes à blâmer pour leurs déboires.



vendredi 19 juillet 2024

Vérité .....


 

Quelqu'un peut-il me dire a initié l'ineptie de Montréal ville non cédée ?

 

L’hôtel de la ville non cédée de Valérie Plante

On dit souvent qu’un hôtel de ville est la maison du peuple... mais de quel peuple parle-t-on dans celui, rénové pour plus de 200 millions de dollars, de Valérie Plante?

Se sent-on dans la deuxième ville francophone du monde en entrant dans cet édifice pourtant inspiré de l’architecture parisienne sous Napoléon III?

Non!

Il faut le moins possible souligner que la ville a été fondée par les Français et peuplée massivement de Canadiens français venus de la campagne au cours du dernier siècle.

Étrange absence

On le sait: la mairesse contredit les historiens en répétant ad nauseam le mensonge du Montréal territoire non cédé.

C’est faux et ça discrédite l’unique peuple fondateur de sa ville, mais notre gaffeuse ricaneuse participe à cette mascarade tout comme, faut-il le souligner, nos honteux et perdants Canadiens de Montréal «déquébécisés» avant chaque partie.

Dans l’hôtel de la ville non cédée de Valérie Plante, on s’attendrait quasiment à trouver un symbole des Mohawks dès l’entrée!

Ne sont-ils pas les propriétaires légitimes de Montréal?

Le voile à la rescousse

La première image de femme que le Montréal de Valérie Plante présente à quiconque arrive dans son hôtel de ville non cédée est celle, sur une grande pancarte de bienvenue, d’une femme voilée d’un hijab et assez couverte pour qu’on n’aperçoive aucune forme. La pudeur est sauve!

Ma collègue Sophie Durocher a écrit pour souligner la contradiction de cet espace muséal qui se gargarise de libération et de visibili té de la femme tout en choisissant de montrer en premier... une femme voilée!

Sur l’image d’accueil, cette femme voilée est centrale et flanquée d’un flanc mou et d’un moribond: un jeune insignifiant à casquette (dont on s’étonne que la palette ne soit pas vers l’arrière) et un homme âgé à lunettes.

Le 24 juillet s’en vient: date anniversaire du Vive le Québec libre! du Général de Gaulle, prononcé sur le balcon de l’hôtel de ville.

Valérie Plante en profitera-t-elle pour honorer le grand Charles en baptisant ce balcon en son honneur?

Je blague!