Fred Pellerin a inventé un mot qui n'a pas tardé à être utilisé à toutes les sauces.
Cette fête nationale a permis de constater mieux que jamais les clivages fondamentaux et inquiétants qui divisent la nation québécoise et constituent peut-être la pire menace qui n'a jamais pesé sur son avenir. Ce n'est pas banal que tous ses organisateurs confondus aient oublié pendant tout ce temps de prévoir une place d'honneur pour le drapeau national...un peu comme Valérie Laplante qui ne s'était pas rendu compte qu'elle livrait son discours en anglais.
Ce clivage n'est plus celui de la gauche (sociale) versus le droite (individualiste).
Il se décline à plusieurs niveaux mais rallie pas mal toujours les mêmes personnes globalement.
C'est le clivage entre
-Mondialistes (diversitaires) versus nationalistes (citoyenneté)
-Libéraux versus souverainistes (de gauche comme de droite)
-Jeunes versus boomers
-Multiculturalistes inclusifs canadiens versus Nationalistes identitaires québécois
-Minorités versus Majorités
-Montréal cosmopolite versus le reste du Québec
-Histoire et monde réel versus Histoire et monde virtuel
-Le Nouveau monde versus le ReNouveau monde...
Ce n'est pas la première fois dans l'histoire qu'il y des confits de génération, de territoire, de peuples ou d'idéologies: mais c'est la première fois que le clivage est planétaire et alimenté par des pouvoirs mondiaux.
Et c'est la première fois qu'il met en question l'appartenance des personnes à une communauté de base.
Et le moindre paradoxe n'est pas que ce soit Fred Pellerin le conteur, le conteur le plus consensuel, qui en fasse les frais.
Quelqu'un a-t-il la clé pour faire tomber ce mur qui se construit sous nos yeux ... ou faut-il attendre et espérer la Fin du monde!
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