Martineau décrit très bien plusieurs raisons qui m'ont amené à changer mon orientation politique vers la droite.
Recette de la tarte à la chnoute par Richard Martineau
On a remplacé la culture par le divertissement.
Les gens lisent de moins en moins.
On fait passer les élèves qui ne réussissent pas leurs examens et n’obtiennent pas la note de passage.
On confond «enseignement» et «endoctrinement», «transmission» et «propagation».
On n’enseigne plus les classiques sous prétexte qu’ils sont difficiles à lire et qu’ils véhiculent des valeurs qui ne sont plus en accord avec celles de notre époque.
L’école s’intéresse de plus en plus au présent, de moins en moins au passé.
Les personnes en position d’autorité refusent de faire preuve d’autorité.
Les parents veulent être les amis de leurs enfants.
On trouve que les jeunes ont réponse à tout et que les boomers devraient se la fermer.
Envoyer un enfant dans sa chambre et lui dire «non» est considéré comme de la maltraitance.
Dire à un employé qu’il fait mal son travail et qu’il n’est pas à sa place est considéré comme du harcèlement psychologique.
On permet à des agresseurs sexuels de purger leur peine à la maison.
On a enlevé les peines minimums pour les crimes commis avec des armes à feu.
On dit qu’il suffit pour un homme de «s’auto-identifier comme femme» pour être officiellement reconnu comme femme par l’État, le système carcéral et la plupart des associations sportives.
On ne «constate» plus le sexe d’un enfant à sa naissance, on lui «assigne» un sexe.
On officialise le racisme en affirmant que tous les Blancs sont racistes et en excluant les Blancs de certains postes.
On accepte la propagation de discours haineux s’ils sont prononcés dans un cadre religieux et par des individus qui sont «sincères dans leur foi».
On ne porte aucune accusation contre un imam qui affirme devant des centaines de personnes et devant des caméras que les ennemis de Gaza méritent la mort.
On accepte le «Bonjour/Hi».
On trouve que les jeunes qui sont «fucking down» parlent très bien le français.
On trouve normal que la plupart des joueurs du Canadien de Montréal ne parlent pas un mot de français.
On célèbre la culture et les valeurs des nouveaux arrivants, mais ne cesse de discréditer la culture et les valeurs du pays d’accueil.
On valorise les minorités et méprise la majorité.
On fait comme si la marge était devenue la norme.
On accepte que les antifascistes adoptent des méthodes fascistes.
On trouve que la censure a du bon.
On remplace la présomption d’innocence par la présomption de culpabilité.
On dit qu’il faut croire aveuglément toutes les victimes alléguées, indépendamment des faits.
Et qu’il faut condamner sévèrement tous les agresseurs présumés, sans aucune forme de procès.
On encourage les gens issus des minorités culturelles à pratiquer l’entrisme, à former des ghettos et à rester «entre eux».
On permet aux entreprises établies au Québec de se donner une raison sociale en anglais.
On étouffe les entrepreneurs sous la bureaucratie.
On décourage l’effort.
On impose au max ceux qui travaillent fort.
On donne des millions de dollars à des multinationales gonzilliardaires.
Bref, on fait tout ça...
Et on est surpris d’être dans la chnoute?
Vraiment?