26 mai 1637 : massacre de Fort Mystic. Ce jour-là, entre 400 et 900 Amérindiens de la tribu des Pequots furent massacrés par les colons anglais dans le cadre de la guerre des Pequots (1636-1638). Ce conflit opposa les colons Anglais de la colonie de la rivière (actuel Connecticut), qui tentaient de coloniser des terres amérindiennes, aux Pequots qui vivaient sur ces terres. Ainsi durant les deux ans que dura ce conflit, de violents affrontements eurent lieux jusqu'à en arriver aux tragiques événements de mai 1637. Le 26 mai, les tensions furent à leur comble et une troupe de soldats anglais, renforcée par des guerriers de tributs amérindiens ennemis des Pequots, marchèrent vers un village fortifié des Pequots se trouvant à proximité de la Mystic River. Arrivés sur place, les assaillants encerclèrent le village et bloquèrent les sorties puis y mirent le feu en laissant la majorité de ses habitants mourir brûlés vifs. Quant aux personnes ayant pu fuir les flammes, adultes comme enfants, elles furent à leur tour massacrées par les assaillants.
Par la suite, une véritable politique d'élimination des Pequots fut menée. Dans les jours qui suivirent, une centaine de guerriers Pequots mourront en tentant de venger les villageois. Puis une chasse aux Pequots fut lancée : les soldats anglais les débusquaient pour les tuer et des primes furent même données aux Amérindiens ramenant des têtes ou des scalps de Pequots. La guerre ne prit fin qu’en 1638 avec le traité de Hartford qui obligea les derniers survivants Pequots à renoncer à leur culture et à leur terre. Après cela, ils ne furent plus reconnus comme un peuple et furent intégrés dans les autres tributs amérindiens (Narragansetts, Mohegans…). Ces événements sont considérés par certains historiens comme l'un des premiers génocides de l'Histoire.
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