Le Québec meurt dans l’indignité
Il y a Montréal et Laval. Deux villes où l’immigration massive est en train de tuer notre langue, notre culture et nos valeurs. Si vous entendez parler français à Laval ou Montréal, c’est votre jour de chance. Les immigrants ont été tellement mal intégrés dans notre société, qu’on a parfois l’impression d’être ailleurs, chez eux. Et ce n’est pas la faute aux immigrants. C’est notre erreur, collectivement.
Il y a le reste du Québec. À bout de bras, les québécois des régions tentent de sauver les meubles en continuant de parler français et de promouvoir notre culture.
Quand on voyage un peu, on se rend compte que c’est le propre du Québec d’être aussi accueillant, au point d’en perdre son identité. Ailleurs dans le monde, il faut s’adapter à la langue et aux traditions en tant qu’immigrant. Ici, on se costume et on apprend la langue des immigrants pour ne pas les dépayser.
En France, ils ont fait la même erreur que nous dans le passé. Désormais, la religion dicte la loi dans certains quartiers et les policiers ne peuvent plus y intervenir. On se dirige vers la même situation à Montréal. Aujourd’hui vous allez dire que j’exagère. Demain, vous comprendrez mais il sera trop tard.
Nos accommodements raisonnables sont devenus déraisonnables. On se cache derrière un bouclier de costumes et de traditions pour ne faire de peine à personne. Le petit soldat caché en boule derrière ce bouclier, c’est le québécois.
Tous ceux qui souhaitent faire de nous une province canadienne comme les autres sont en train de gagner. Pendant des dizaines d’années, nos dirigeants se sont battus pour que le Québec garde ses droits et ses particularités. Aujourd’hui, le Québec se bat contre Justin Trudeau avec un bras dans le plâtre. Avec la moitié de nos députés à Ottawa, le message est clair : nous respecter comme nation est optionnel.
Un québécois qui vote pour Justin Trudeau n’aime pas le Québec.
Pendant des années, Stephen Harper a débuté ses discours en français pour respecter le Québec et ce, partout dans le monde. L’ex-premier ministre a même reconnu le Québec comme nation en 2006. Les 16 députés qui étaient contre étaient tous des libéraux, sauf un. Qu’avons-nous fait? Nous avons détesté et méprisé Stephen Harper. Il n’était pas parfait mais il avait compris qu’il devait reconnaître le Québec avec ses différences pour faire avancer le Canada.

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