samedi 14 décembre 2024

Comment les islamistes tissent leur toile.

 «Quand un individu vit l’espace résidentiel, l’espace religieux, l’espace amical, l’espace sportif, l’espace de loisir, l’espace du café comme étant des lieux où la norme circule de l’un à l’autre, il ne peut plus en sortir.»

Beaucoup de Québécois découvrent l’entrisme islamiste dans plusieurs écoles et garderies. 

Ce n’est vraisemblablement que la pointe de l’iceberg.

Le phénomène n’est pas nouveau. Cette pénétration et ces prises de contrôle ne se font pas du jour au lendemain.

C’est simplement que nous l’apprenons maintenant.

Stratégie
Plusieurs accusent les directions d’école, les syndicats, le gouvernement, etc.

Avant de blâmer, il faut, je pense, bien comprendre comment les islamistes s’y prennent pour tisser leur toile.

La France a une longue expérience du problème. Allons voir.

Bernard Rougier est un éminent politologue français, professeur à la Sorbonne.

En 2020, il publie un ouvrage intitulé Les territoires conquis de l’islamisme.

Rougier a envoyé des équipes de jeunes chercheurs, dont beaucoup parlent arabe, dans des quartiers passés sous contrôle islamiste.

Ils s’y sont installés discrètement pendant des mois. Un véritable travail d’immersion souterraine. Dans le livre, ils racontent.

Oui, il y a un mode opératoire assez standard.

Tout part habituellement d’un lieu central, généralement une mosquée, souvent présentée comme un centre communautaire ou une association de bienfaisance.

Ils en prennent le contrôle, sans nécessairement y être majoritaires, en se montrant si actifs, si zélés que les musulmans modérés s’éloignent ou font profil bas.

À partir de cette base d’opérations, ils essaiment dans ce que Rougier appelle des «lieux de sociabilité».

Qu’est-ce qu’un lieu de sociabilité? Les écoles, les garderies, les clubs sportifs, les organismes communautaires, les maisons de jeunes, la librairie, la bibliothèque, les cafés, les établissements du réseau de la santé, etc.

Ils y déploient une logique militante. Ils marginalisent les musulmans modérés en leur faisant honte, en les culpabilisant.

Comment? En imposant des normes vestimentaires et alimentaires fondées sur la dichotomie halal-haram.

Halal, c’est ce qui est permis par la loi islamique. Haram, c’est ce qui est interdit.

Ce climat éloigne aussi rapidement les non-musulmans qui ont autre chose à faire que de les subir.

Leur but fondamental, explique Rougier, c’est d’homogénéiser les comportements: tous doivent s’habiller pareil, manger pareil, etc.

«La population de culture musulmane, dit Rougier, est extrêmement variée et hétérogène. Le but des islamistes est d’en faire un groupe homogène se définissant par l’appartenance religieuse, de fabriquer une communauté musulmane».

«Quand un individu vit l’espace résidentiel, l’espace religieux, l’espace amical, l’espace sportif, l’espace de loisir, l’espace du café comme étant des lieux où la norme circule de l’un à l’autre, il ne peut plus en sortir».

Arme

Dès lors, on ne les défiera plus. On pliera. Le territoire est conquis. Ils y font la loi. Puis ils passent au suivant.

L’homogénéisation conduira à la banalisation.

La société majoritaire s’habituera progressivement au voile islamique, à des menus halal partout, aux prières publiques, etc.

Parallèlement, leurs alliés intellectuels saperont la laïcité en faisant croire qu’elle est une arme pointée vers eux.

L’étape suivante sera de mettre toute la société devant un fait accompli afin de pouvoir dire: il faut maintenant modifier les lois pour refléter la nouvelle réalité.




Pendant que le peuple se serre la ceinture afin de joindre les 2 bouts à la fin de chaque mois, la CAQ a investi à profusion notre argent dans des entreprises qui se révèlent être de très grands risques pour notre avenir financière .....

 L'argent de vos impôts pleut sur les entreprises sous le règne de la CAQ

L’aide aux entreprises a bondi de 67% sous Legault et Fitzgibbon 



mercredi 20 novembre 2024

À la CAQ, un chum s't'un chum ....

Fitzgibbon se joint à une organisation qui a fait du lobbyisme pour la filière batterie.

Deux mois après avoir quitté la vie politique, l’ex-ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon se joint à un cabinet d’avocats ayant fait du lobbyisme auprès du gouvernement pour General Motors, qui a reçu 152 millions $ de l’État québécois pour son usine à Bécancour.

Le cabinet d’avocats Osler, Haskin & Harcourt a annoncé mardi avoir recruté M. Fitzgibbon, dans un communiqué de presse vantant «l’expérience approfondie [de l’ex-ministre] au sein du gouvernement».

Si l’on se fie à deux notices sur Carrefour Lobby Québec, Osler s’est inscrit comme lobbyiste en mars 2022 pour faire des représentations auprès du gouvernement québécois au sujet du «financement [subventions, prêts ou autres] pour soutenir la construction d’une nouvelle installation de matériaux actifs cathodiques à Bécancour».

Un peu plus d’un an plus tard, François Legault et Pierre Fitzgibbon se trouvaient à Bécancour pour annoncer un financement de 152 millions $ à General Motors et POSCO, par l’entremise d’Investissement Québec.

Rappelons que ce financement est un prêt dont une portion de 134 millions $ est pardonnable si les emplois créés sont maintenus pendant 10 ans. Autrement dit, GM et POSCO n’auront pas à rembourser près de 90% du financement de Québec à condition de respecter cette exigence.

Pendant son mandat, qui s’est terminé en décembre 2023, Osler a fait du lobbyisme auprès du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, du ministère de l’Environnement, d’Investissement Québec et de la Ville de Bécancour.

Le président émérite d’Osler sur le CA d’Investissement Québec

Qui plus est, le président émérite d’Osler, Shahir Guindi, a été nommé au conseil d’administration d’Investissement Québec en février 2024, plusieurs mois avant la démission de Pierre Fitzgibbon.

Dans un message publié sur le réseau social LinkedIn, mardi, M. Guindi s’est dit «ravi» de l’embauche de l’ancien ministre au sein du cabinet d’avocats.

«Disposer d’une personne aussi expérimentée au service de nos clients et des membres du cabinet est une véritable victoire et constitue une valeur ajoutée inestimable», a-t-il écrit.

Dans le communiqué de presse annonçant ses nouvelles responsabilités, M. Fitzgibbon a quant à lui exprimé que rejoindre Osler lui «donne une plateforme exceptionnelle pour continuer de faire progresser notre économie en soutenant les entrepreneurs et entreprises qui façonnent l’avenir du Québec et du Canada».

Des règles à respecter

Après sa démission en septembre dernier, Pierre Fitzgibbon a eu une rencontre avec la commissaire à l’éthique Ariane Mignolet, au terme de laquelle il a assuré qu’il «entendait respecter les règles».

Ces règles prévoient, entre autres choses, qu’un ancien ministre «doit se comporter de façon à ne pas tirer d’avantages indus» de ses fonctions antérieures.

Plus précisément, un ancien ministre ne peut pas, pendant les deux années suivant son départ, intervenir pour autrui ou faire du lobbyisme auprès de toute entité de l’État avec laquelle il a eu des «rapports officiels, directs et importants» ni agir comme lobbyiste-conseil pour des clients auprès de toute institution parlementaire, gouvernementale ou municipale.

Osler et Fitzgibbon se disent «pleinement conscients»

Le cabinet Osler a refusé notre demande d’entrevue, mais a tout de même tenu à assurer que l’organisation et M. Fitzgibbon sont «pleinement conscients de l’ensemble des règles applicables».

«Nous nous engageons à nous y conformer rigoureusement», a indiqué la directrice du développement de la clientèle et des affaires, Cindy Dormoy, dans une déclaration écrite au Journal.

«Comme d’autres leaders d’affaires et anciens politiciens ayant rejoint des cabinets d’avocats, nous agissons toujours avec les plus hautes attentes en matière de respect des lois et des meilleures pratiques, notamment en ce qui concerne la gestion des conflits d’intérêts», a-t-elle ajouté.

G.C.










lundi 18 novembre 2024

Tout le monde craint la folie de Trump, mais c'est la folie de Biden qui nous amènera vers une guerre entre l'OTAN et la Russie .....

 Il ne faut jamais oublier que le Canada est membre de l'OTAN et qu'il est voisin immédiat des USA au sud et de la Russie au nord

Pas très réjouissant .....

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Biden jette «de l’huile sur le feu» en autorisant les tirs de missiles en Russie, selon le Kremlin

L’autorisation donnée à Kyïv par Joe Biden pour utiliser dans le conflit en Ukraine des missiles américains à longue portée sur le territoire russe est de nature à «jeter de l’huile sur le feu», a déclaré lundi Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

Si elle devait être officiellement confirmée par Washington, cette autorisation conduirait à «une situation fondamentalement nouvelle concernant l’implication des États-Unis dans ce conflit», a encore mis en garde le porte-parole.

En septembre, Vladimir Poutine avait prévenu qu’un tel feu vert occidental «ne signifierait rien de moins qu’une implication directe des pays de l’OTAN dans la guerre en Ukraine».

La décision de Washington a été annoncée par les médias américains et confirmée à l’AFP par un responsable américain, après une nouvelle fin de semaine de frappes russes, massives et meurtrières, sur l’Ukraine, et à quelques semaines seulement de la passation de pouvoirs entre le président sortant Joe Biden et Donald Trump.

Selon Dmitri Peskov, citant M. Poutine, des frappes en territoire russe ne seraient «pas réalisées par l’Ukraine, mais par les pays qui en donnent l’autorisation».

«Les coordonnées des cibles ne sont pas fournies par les militaires ukrainiens, mais par des spécialistes de ces pays occidentaux. Cela change radicalement la nature de leur implication», a-t-il répété.

«Il est évident que l’administration sortante à Washington a l’intention de prendre des mesures pour continuer à jeter de l’huile sur le feu et à provoquer une nouvelle montée des tensions», a dit lundi Dmitri Peskov.

L’administration américaine sortante a été le principal soutien de Kyïv, lui permettant de résister aux troupes russes depuis que Vladimir Poutine a lancé son assaut de grande ampleur sur l’Ukraine en février 2022.

La pérennité de ce soutien de Washington a été mise en doute par l’élection à la présidence de Donald Trump dont les déclarations de campagne font craindre à l’Ukraine et à ses soutiens qu’il cherche à forcer Kyïv à un arrêt des combats au prix de concessions inacceptables pour elle.

Moscou, dont les troupes avancent depuis plusieurs mois sur de multiples segments du front, a prévenu que toute discussion d’arrêt des combats ne pourrait s’appuyer que sur les «nouvelles réalités territoriales».




Qui dirige Québec solidaire ? Nadeau-Dubois ou Bouazzi ....

Que le vrai QS se lève!

QS est un parti pragmatique ou idéologique?

https://www.journaldemontreal.com/2024/11/18/que-le-vrai-qs-se-leve






dimanche 17 novembre 2024

Le wokisme règne en maître dans nos universités ....

 Le conflit israélo-palestinien se réglera à l’UQAM!

Sortez clairons et tambours! Grande nouvelle, mes amis, immense nouvelle!

La flamme de l’espoir, qui semblait s’éteindre, reprend vie!

Vous espériez que l’armée israélienne freine ses ardeurs guerrières?

Vous espériez un cessez-le-feu à Gaza?

Alléluia

Joe Biden n’y est pas parvenu.

L’ONU n’y est pas parvenue.

Les pays arabes de la région n’y sont pas parvenus.

Des lourds parmi les lourds, Justin Trudeau et Mélanie Joly, n’y sont pas parvenus.

Mais l’initiative qu’on n’espérait plus, l’intervention proprement divine qui ramènera la concorde entre les peuples est en vue.

Le retour de Jésus? De Mahomet?

Non, mieux, beaucoup mieux!

Le 19 novembre, les étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM se réuniront pour voter une grève les 21 et 22 novembre en faveur de la Palestine!

C’est pas beau ça? Avouez que c’est émouvant, grandiose.

Voyez-vous d’ici Nétanyahou trembler? Celle-là, il ne l’avait pas vue venir!

La coalition au pouvoir en Israël pourrait voler en éclats.

Résignés à l’inévitable, les soldats de Tsahal commencent déjà à ramasser leurs effets personnels.

À l’UQAM, le mandat de grève étudiante trouve sa justification dans «l’inaction, la fausse neutralité et l’ambiguïté des soi-disant Québec et soi-disant Canada».

«Soi-disant Québec»? «Soi-disant Canada»?

Évidemment, car:

«[N]ous sommes situé.e.s sur des terres volées et non cédées appartenant traditionnellement aux peuples autochtones et actuellement en territoire Kanien'kehà:ka. Plus spécifiquement, nous travaillons sur l’île de “Montréal”, connue sous le nom de Tio’tia:ke».

Que François Legault se le tienne pour dit! Valérie Plante et Justin Trudeau, eux, ont compris depuis longtemps.

Mais tant qu’à être sur une si belle lancée, pourquoi s’arrêter à mi-chemin?

Comme ces gens semblent forts en histoire et en géographie, on pourrait leur demander s’ils ont des idées sur un nouveau plan de partage des territoires occupés et de Jérusalem, non?

De nouveaux accords d’Oslo!

Je vois d’ici le moment historique! La poignée de main entre les frères ennemis!

Pas à Camp David! Pas dans les jardins de la Maison-Blanche! Non!

De l’ambition, parbleu! À l’UQAM! Rien de moins.

Cette grève viendrait s’ajouter à celle pour que les stages soient rémunérés.

Ma source m’explique qu’il y a peu de sessions au cours des dernières années pendant lesquelles il n’y a pas eu une grève, souvent pour des motifs sans rapport avec l’éducation.

Que voulez-vous, quand on veut changer le monde, il faut bien accepter de souffrir un peu.

Solidaires

Un peu, mais pas trop, car au retour des grèves, on exige de ne pas devoir rattraper l’intégralité de ce qui a été manqué.

Plusieurs enseignants, trop heureux d’être «solidaires», annulent carrément les cours.

Je vous vois ricaner, cher lecteur. Vous avez tort. C’est sérieux.

On ne rigole pas quand il s’agit de construire un avenir meilleur.

J.F.



samedi 16 novembre 2024

jeudi 14 novembre 2024

Dans notre monde de folie, les jeunes Québécois affichent leur écoeurement en appuyant la droite.....

 Une jeunesse de droite au Québec

Le sondage Léger qui vient de paraître en secouera plusieurs.

Non pas parce que les conservateurs font une percée au Québec (même si le Bloc demeure clairement en avance). Elle était prévisible.

Bien des Québécois se laisseront tenter par Pierre Poilievre, porteur du ras-le-bol contre Justin Trudeau.

Mais le sondage va plus loin, et révèle que le Parti conservateur rejoint les jeunes. Il est premier chez eux.

Poilievre

Cela n’est pas sans faire écho à l’appui des jeunes hommes, aux États-Unis, aux républicains. Ou encore, au fait que le RN, de Jordan Bardella, soit le premier parti de la jeunesse française.

On peine toutefois à le concevoir au Québec, qui demeure accroché au mythe d’une jeunesse de gauche, qui toujours, s’enticherait pour la lubie progressiste du jour.

Un jeune Québécois, pour bien des commentateurs, est par définition un sympathisant QS aux cheveux mauves, un éco-anxieux à l’identité de genre incertaine comme on l’idéalise sur la radio d’État.

Manifestement, une partie de la jeunesse en a soupé du politiquement correct, qui s’accompagne d’une assimilation de toute virilité à la «masculinité toxique».

Elle veut croire au mérite individuel, n’est plus convaincue des vertus du tout-à-l’État bureaucratique et se demande pourquoi la civilisation occidentale serait la seule qu’on ne devrait pas respecter. La wokisation du monde l’exaspère.

Tout cela est un sujet en soi, évidemment.

Mais cela devrait en être un particulièrement pour les souverainistes, qui, peu à peu, mettent en place ce qui sera probablement la coalition référendaire de 2027.

Car notons-le: si les conservateurs sont premiers chez les jeunes, les bloquistes sont bons derniers.

Cela devrait alerter Yves-François Blanchet, un homme de qualité, assurément, qui a reconstruit un parti autrefois agonisant, mais qui a trop souvent tendance à envoyer des signes d’adhésion ostentatoires au progressisme mondain.

Le Bloc est trop souvent wokisant dans une société qui rejette le wokisme. Il ne serait pas surprenant que les conservateurs de Poilievre gagnent des points contre lui en se faisant les porteurs de ce rejet.

Je note toutefois qu’à Québec, PSPP, qui demeure un homme de centre gauche, résiste au wokisme et fait même le procès de la lourdeur bureaucratique.

Il ne s’agit pas de faire de l’indépendance, le projet le plus important qui soit pour la survie du peuple québécois, un projet «de droite» - pas plus qu’il n’aurait dû devenir un projet «de gauche».

Mais il s’agit de faire en sorte qu’il ne suscite pas une méfiance viscérale à droite.

Souveraineté

Les leaders souverainistes devraient aller à la rencontre des figures de proue de la jeune droite, qu’il s’agisse des meilleurs animateurs de la radio de Québec, ou encore du balado Ian et Frank.

Ils n’y feront pas immédiatement des adeptes et seront souvent exaspérés par leurs interlocuteurs (mais pas plus que chez Anne-Marie Dussault).

Ils créeront toutefois un canal de communication essentiel, sans lequel aucune victoire référendaire ne sera possible.

M. B. C.